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    Passion animation

Olivier Bruno a découvert le monde du Karting en 1982. D’abord pilote, il se rend rapidement compte qu’il n’est pas suffisamment armé pour la compétition. Désireux d’évoluer malgré tout dans ce milieu, il devient mécano.


Pendant plus de 20 ans, auprès de pilote tels que Marc Louail, Jean-Pierre Brébant, Alain Filée, Romain Bretet, Dimitri Enjalbert, Charles-Antoine Florentin ou Frédéric Gabillon, Olivier assouvit une de ses passions.

Ce baroudeur des circuits est aussi un fervent adepte du théâtre. Après un an au cours Florent, il décide de monter une compagnie. Elle interprète actuellement « Exercice de style » de Raymond Queneau. Très impliqué dans le monde associatif, Olivier fait aussi partie d’une troupe un peu particulière de « théâtre forum », une forme de théâtre d’improvisation sur des sujets délicats de la vie quotidienne (chômage, violence, maladie, RMI...) où le public (foyer, collège, lycée, hôpitaux...) est invité à participer au spectacle en posant ses questions.

La 3ème corde à son arc est son brevet de directeur de centre de vacances et de loisirs (BAFD). Ce diplôme l’amène à travailler avec l’ASK Rosny 93 à partir de février 2002 sur les initiations à la pratique du Karting dans les villes de la Seine-Saint-Denis.

« Je prends en charge les enfants dès leur arrivée sur le site de Karting. Je leur fournis leur équipement, combi, casque, minerve. Puis je leur explique le déroulement du stage au cours d’un briefing. Je leur apprends le maniement du kart, la signification des drapeaux et leur donne des notions de pilotage. Après leur session sur la piste, je procède à un débriefing afin de corriger leurs erreurs et continue à les conseiller tout au long du stage. Pendant la démonstration du directeur de course Alex Deschamps en piste, je commente les trajectoires.

J’adore le contact avec les jeunes. Je m’amuse avec eux. Il ne faut pas oublier que le kart est avant tout ludique, mais je leur rappelle que comme dans tous les jeux, il y a des règles à suivre. Il faut sans arrêt les ramener sur terre car on note souvent une grande différence entre leur image de la conduite et la réalité en piste. Pour la plupart, ils ne connaissent rien aux sports mécaniques ni aux pilotes, à part parfois Schumacher ou Alonso. Certains n’ont même jamais fait de vélo. Leur référence vient des jeux vidéos qui ressemblent plus à du stock-car en ville qu’à de la simulation de pilotage. Beaucoup se considèrent comme les meilleurs en kart et pensent que plus ils font de dérapages, plus ils vont vite ! Pour ça, le système de chronométrage a beaucoup apporté, ils regardent ainsi la vérité en face.

Après les stages, certains enfants pensent qu’il leur suffira de prendre une licence et de venir s’entraîner avec les équipements du club, comme au foot. C’est dur de leur dire qu’il faut s’acheter un kart, un équipement vestimentaire, et se déplacer sur les pistes avec son propre mécano. Heureusement, l’école de pilotage chez PSA Aulnay-sous-Bois est là pour les accueillir à nouveau et permet d’avoir un meilleur suivi des stagiaires. C’est vraiment intéressant de les voir progresser au fur et à mesure des sessions. L’encadrement de l’ASK Rosny 93 génère un bon esprit. Dans l’ensemble, les enfants repartent heureux et c’est bien le principal. »




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